Accueil Amélie Bonneau
C’est dans un bel immeuble en pierres blondes apparentes qu’Amélie a installé son atelier-boutique. Situé à l’angle d’un carrefour, sur la place Gambetta de Montpon, l’endroit bénéficie d’une visibilité maximale avec sa grande vitrine qui s’étend sur deux côtés de la façade. Passé la porte d’entrée donnant sur la partie atelier, le client peut voir l’artisan à l’œuvre, découpant des rideaux sur une immense table ou fixant un bout tissu sur un fauteuil Voltaire au moyen de semences et du « pétard », comme on dit dans le jargon pour désigner l’agrafeuse. Patiente, obstinée, méticuleuse, Amélie possède une autre qualité bien utile dans sa profession : une vision globale des choses : « Avant d’entreprendre quoi que ce soit, je me représente mentalement les différentes étapes à accomplir, j’ai toujours fait ça. Quand je rentre dans une pièce, j’imagine tout de suite ce qui peut la sublimer. »
Depuis toute petite, le travail manuel l’attire. Et même si, au moment de son orientation après la classe de troisième, elle opte d’abord pour un BEP en comptabilité, sa vocation pour la décoration intérieure la rattrape rapidement : « L’une de mes amies faisait des études pour restaurer les fauteuils, et cela m’a aussitôt tentée, raconte-t-elle. J’ai alors remué ciel et terre afin de suivre cette formation qui avait lieu à Royan. » Après l’obtention de son BEP couture, où elle glanera le 3e prix d’un concours interscolaire en réalisant un boutis pour un petit lit en fer forgé puis la jeune femme rejoint alors les Compagnons du Devoir, avant d’être ouvrière qualifiée et de finalement reprendre l’entreprise de son patron en 2007.
Aujourd’hui, si sa clientèle est principalement constituée de seniors aux goûts plutôt classiques, la tapissier-décoratrice n’hésite pas à bousculer leurs habitudes en leur conseillant une touche de modernité à l’aide de tissus originaux, de clous blancs, ou de galons jouant la carte du contraste. « Avec le recul, ils comprennent ma démarche et savent que j’aime aller jusqu’au bout des choses, avec le souci du détail. Dorénavant, ils attendent de moi que je les épate ! » conclut-elle en souriant. Pas question cependant de mettre du flashy à toutes les sauces ou de suivre aveuglément les injonctions de la mode. Surtout dans un corps de métier où la pérennité est un gage de qualité. « Les tendances, je préfère ne pas trop m’y fier… Les clients sont parfois attachés à une certaine atmosphère dans leur maison, et leur mobilier doit être en accord avec elle. Pour moi, l’essentiel reste la cohérence de l’ensemble. »
Ce qu’elle aime le plus dans son activité professionnelle ? La diversité des tâches à accomplir : « En ce moment, je travaille sur deux fauteuils crapauds. Dès que ce sera fini, je me lance dans la décoration d’un salon, puis ce sera au tour d’un fauteuil de barbier avec garniture en mousse et revêtement en skaï ! » Pour autant, Amélie ne se jette pas tête baissée dans la réfection d’un canapé ou la confection de rideaux. Non, l’inspiration doit avant tout être au rendez-vous, comme elle l’explique elle-même : « Pour moi, ce métier artisanal comporte une dimension artistique indéniable. Quand j’ai prévu de réaliser telle ou telle chose avec un tissu particulier, mais que je ne me sens pas inspirée, je préfère reporter et exécuter d’autres tâches plus mécaniques, comme le dégarnissage, avant d’y revenir plus tard. » Cette fibre artistique, elle entend d’ailleurs la faire vibrer à l’occasion de l’aventure AMI Design. L’objectif, pour elle, étant de « se mettre au service d’un collectif et d’un projet commun, où chaque artisan pourra valoriser ses compétences et faire résonner sa sensibilité ».
Pour que ce Lounge Chair Eames (fauteuil et ottoman) conserve son cachet des années 50, l’artisan a d’abord effectué des recherches sur le cuir à utiliser. La garniture étant en bon état, il a ensuite fallu le remplumer pour lui redonner du gonflant, avant d’effectuer un travail minutieux afin que le nouveau cuir s’adapte parfaitement sur l’ancienne coque.
Pour que ce Lounge Chair Eames (fauteuil et ottoman) conserve son cachet des années 50, l’artisan a d’abord effectué des recherches sur le cuir à utiliser. La garniture étant en bon état, il a ensuite fallu le remplumer pour lui redonner du gonflant, avant d’effectuer un travail minutieux afin que le nouveau cuir s’adapte parfaitement sur l’ancienne coque.
Pour que ce Lounge Chair Eames (fauteuil et ottoman) conserve son cachet des années 50, l’artisan a d’abord effectué des recherches sur le cuir à utiliser. La garniture étant en bon état, il a ensuite fallu le remplumer pour lui redonner du gonflant, avant d’effectuer un travail minutieux afin que le nouveau cuir s’adapte parfaitement sur l’ancienne coque.
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