Accueil Emmanuel Fellet
Le dilemme s’est présenté à Emmanuel quand il avait 14-15 ans : « Vers quelle profession me diriger ? Devenir architecte m’aurait beaucoup plu, mais j’avais une véritable passion pour tout ce qui était manuel. » Son père l’amène alors dans un atelier d’ébéniste, et la révélation s’impose après une seule journée sur place : « C’était le compromis idéal entre le dessin et le travail des mains. Je n’avais plus d’hésitations à avoir. » Après un CAP puis un Brevet technicien ameublement, le jeune homme fait ses classes en Alsace chez un ébéniste haut de gamme. Un an plus tard, en 1997, il revient dans sa région natale, en Normandie, et se met à son compte avant de prendre la décision de s’installer en Dordogne : « Je voulais travailler dans un coin paisible, agréable. Comme j’ai toujours vécu en zone rurale, Saint-Cyprien, qui est proche de Périgueux, m’a aussitôt plu. »
La spécialité d’Emmanuel est double. D’un côté, il œuvre dans la création pure en fabriquant du sur-mesure, que ce soit à la demande de ses clients ou de son propre chef ; de l’autre, il restaure, « surtout dans le siège », précise-t-il, et avec un respect total du travail des anciens. Dans cet art de sauvegarde du patrimoine, le créatif s’efface alors pour retrouver les gestes et techniques des XVIIIe et XIXe siècles, n’utilisant pour l’occasion que d’anciennes colles animales. « Le bois, c’est ma vie ! souligne-t-il. Toucher le bois, le caresser, cela reste une sensation incroyable. D’ailleurs, j’ai un immense respect pour tous ceux qui travaillent ce matériau, du bûcheron au marqueteur. »
Ses essences de bois préférées ? « Les fruitiers surtout. Le pommier, par exemple, est très esthétique avec ses teintes sublimes de rosé et de violacé. Le noyer aussi m’intéresse. De plus, c’est un bois local. Mais la mode actuelle est plutôt aux teintes claires, avec une nette préférence pour le chêne grisé ou blanchi. Ce qui rend quasiment impossible l’utilisation du merisier, qui est un bois brun-rouge. Par ailleurs, j’aime également travailler l’orme. Même s’il a une tendance à se fissurer, c’est une essence d’une grande beauté. » En revanche, l’ébéniste fuit les résineux, « qui sont des bois trop mous jaunissant rapidement et dont les nœuds sont très rugueux ».
Pour le projet AMI Design, Emmanuel a aussitôt répondu par l’affirmative, heureux de pouvoir contribuer en apportant son expérience et son savoir-faire. « Chaque artisan a l’habitude de bosser tout seul dans son coin, la tête dans le guidon. Avoir l’opportunité de faire partie d’un projet collectif, c’est génial. La perspective de créer des produits uniques en mélangeant les matières me plaît énormément. »
« Il y a deux ans, j’ai travaillé pour des clients très aisés. Je devais réaliser un canapé en placage de loupe ainsi que des fauteuils en arrondi. Techniquement, c’était un gros challenge car il y avait de nombreuses difficultés techniques. J’avais prévu 200 heures de travail, j’en ai eu besoin de 400 ! »
« Il y a deux ans, j’ai travaillé pour des clients très aisés. Je devais réaliser un canapé en placage de loupe ainsi que des fauteuils en arrondi. Techniquement, c’était un gros challenge car il y avait de nombreuses difficultés techniques. J’avais prévu 200 heures de travail, j’en ai eu besoin de 400 ! »
« Il y a deux ans, j’ai travaillé pour des clients très aisés. Je devais réaliser un canapé en placage de loupe ainsi que des fauteuils en arrondi. Techniquement, c’était un gros challenge car il y avait de nombreuses difficultés techniques. J’avais prévu 200 heures de travail, j’en ai eu besoin de 400 ! »
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