Accueil Isabelle Guigue – Adrien Moisson
C’est une histoire peu commune qui est à l’origine de la rencontre entre Isabelle et Adrien. Une histoire d’accidents de la vie, de rêves presque brisés, puis de reprise en main d’un parcours professionnel que ni l’un ni l’autre ne pouvaient concevoir loin des chevaux. Reconnus travailleurs handicapés alors qu’ils n’ont que 18 et 25 ans, la blonde originaire du Gard et le brun natif du Pas-de-Calais vont faire connaissance en Dordogne, à Salagnac, où se trouve le seul Centre de Rééducation Professionnelle (CRP) spécialisé dans le harnachement. « C’était l’unique moyen dont nous disposions afin de continuer à vivre dans le milieu du cheval, notre passion depuis toujours, précisent-ils. Il fallait que nous réussissions, c’était vital pour l’un comme pour l’autre. »
Après une expérience de trois ans en Corrèze, à la cité du cheval de Pompadour, Isabelle et Adrien sont désormais installés à leur compte à Lanouaille, où ils forment un couple complémentaire à la vie comme au travail. « Adrien possède une capacité de visualisation 3D assez exceptionnelle, ce qui s’avère un atout formidable pour avancer dans nos projets, tandis que moi, je suis plus à l’aise dans tout ce qui concerne les détails et la finition », confie la jeune maman. Leurs projets, d’ailleurs, dépassent le cadre d’un marché équestre passablement saturé pour explorer de nouvelles voies autour de la tapisserie d’ameublement, de la maroquinerie et des véhicules anciens. Et si le travail du cuir reste le cœur de leur activité, d’autres matériaux comme la mousse, le tissu, le vinyle ou le skaï font aujourd’hui partie de leur quotidien. Une diversité bienvenue qui les amène aussi bien à confectionner une couverture en cuir pour le plateau d’un bureau Louis XVI qu’à poser du vinyle sur la carrosserie d’une Mathis des années 1920.
Disposant de machines puissantes et ultra-précises capables de trancher le cuir sur quelques millimètres, les deux artisans refusent le moindre gaspillage en réutilisant 80 % des chutes notamment pour leurs travaux en maroquinerie. Une gestion sobre et efficace des ressources qui les a incités à favoriser les circuits courts en s’approvisionnant avec le cuir local issu, par exemple, de la tannerie de Chamont à Saint-Pardoux-la-Rivière. « C’est un matériau très noble qui demande beaucoup de soin, soulignent-ils. Du fait de son odeur, de son toucher, de son vieillissement, le cuir dégage quelque chose d’unique auquel nous sommes profondément attachés. » Et quand la question du bien-être animal est abordée, la réponse fuse à l’unisson : « Nos peaux sont exclusivement issues d’animaux qui ont été abattus pour leur viande. Ce que nous faisons, c’est du “recyclage”. Par ailleurs, nous sommes pour l’instant très sceptiques sur l’alternative du « cuir végétal », car les procédés utilisés pour maintenir les fibres ensemble sont très chimiques et pas du tout écolo ! »
Pour AMI Design, les doutes survenus dans un premier temps sur leur capacité à apporter leur touche personnelle dans une collection de mobilier, ont rapidement cédé la place à l’enthousiasme : « Travailler au sein d’un collectif, cela va nous sortir de nos habitudes. Bien sûr, nous sommes conscients que nous ne pourrons pas mettre du cuir sur tous les meubles. Mais des chaises peuvent très bien comporter des parties en cuir, voire des matelassures. Ce projet va nous faire progresser car nous devrons adapter nos techniques à un éventail de formes et de matériaux très variés. »
Après un démontage complet du fauteuil, les ressorts et crins d’origine ont été remis, puis une mousse haute densité ainsi que de la thibaude ont été rajoutées pour plus de volume et de confort. Des bandes de cuir (nubuck pour le violet et cuir automobile pour le noir) ont alors été découpées à la main et assemblées sur une mousse qui a été tendue et agrafée sur la structure afin de respecter l’alignement sur l’assise et le dossier. La réfection s’est achevée par la pose des clous de tapissier.
Après un démontage complet du fauteuil, les ressorts et crins d’origine ont été remis, puis une mousse haute densité ainsi que de la thibaude ont été rajoutées pour plus de volume et de confort. Des bandes de cuir (nubuck pour le violet et cuir automobile pour le noir) ont alors été découpées à la main et assemblées sur une mousse qui a été tendue et agrafée sur la structure afin de respecter l’alignement sur l’assise et le dossier. La réfection s’est achevée par la pose des clous de tapissier.
Après un démontage complet du fauteuil, les ressorts et crins d’origine ont été remis, puis une mousse haute densité ainsi que de la thibaude ont été rajoutées pour plus de volume et de confort. Des bandes de cuir (nubuck pour le violet et cuir automobile pour le noir) ont alors été découpées à la main et assemblées sur une mousse qui a été tendue et agrafée sur la structure afin de respecter l’alignement sur l’assise et le dossier. La réfection s’est achevée par la pose des clous de tapissier.
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